Antidépresseurs polycycliques
Les intoxications par les antidépresseurs polycycliques représentent 20 % des intoxications
médicamenteuses admises en réanimation. La mortalité est proche de 2%.
Pharmacologie
Dose toxique : à partir de 500 mg, les intoxications sévères se voient pour des doses supérieures à 1 g. Le pronostic vital est menacé pour des doses supérieures à 3 g. Les antidépresseurs polycycliques peuvent être détectés dans le sang, les urines ou le liquide gastrique par des méthodes semi-quantitatives peu spécifiques (croisement avec les phénothiazines), la maprotiline (LUDIOMIL) n’est pas détectée.